28 juillet 2016
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La nuit se posa tout doucement sur la maison, les arbres, les plantes et les buissons. Les oiseaux l’accueillirent avec des chansons, les étoiles lui tissèrent une écharpe de lumière.
Dans un vieux mur, brusquement, voici un point qui brille, tel une goutte de lune. L’enfant s’étonne et s’émerveille. D’un doigt tremblant, il veut saisir cette étincelle, mais voilà qu’elle disparaît : le petit feu de joie s’est éteint. Non, il reparaît soudain. Le gamin, alors, appelle sa maman : « Regarde, dans le vieux mur, la petite étoile qui bouge ! »
« Ce n’est pas une étoile, lui répond sa maman. C’est la lanterne du ver luisant. »
« Alors, je voudrais le prendre et le mettre dans ma chambre, il me servirait de lampe de chevet. Elle me suffirait pour y voir dans le noir. »
Comme elles sont touchantes et poétiques les réflexions de cet enfant ! Il est vrai que le ver luisant peut donner de la lumière. N’est-elle pas le plus grand des bienfaits de la nature ? La répandre, c’est la plus haute destinée à laquelle puisse atteindre tout être vivant…
©Michèle Freud
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