4 juillet 2016
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Les heures s’écoulent lentement
Comme si elles s’excusaient
D’exister sans le leur avoir demandé
Comme si elles voulaient ne pas s’imposer
Elles ne manquent pas d’humour
Ces heures quasi mécaniques
Qui passent pour qu’on trépasse
Avec leurs sourires ironiques…
Et de fait, qu’avons-nous souhaité
Avant d’arriver ici-bas, sur cette terre
Qui ne sait qu’engendrer la misère
Parsemée d’un peu de beauté…
Les jours s’effacent doucement
Comme nos traces sur le sable fin
Sous l’écume du temps qui trépasse
Au rythme d’un cheval de course…
Les ans rapidement disparaissent
Aspirés par le trou noir du néant
Cette chose étrange sans début ni fin
Qui absorbe tout ce que nous sommes…
La vie passe si vite après l’enfance
Qu’on dirait qu’une gomme mauvaise
Nous poursuit pour mieux supprimer
Les quelques traces que nous risquions de laisser
Oui, elle est folle la spirale de nos jours
Elle s’affole à mesure que le temps passe
Elle s’emballe quoi que l’on fasse
Oubliant tout, même la beauté de l’amour…
Qui donc est à la commande
Du mécanisme infernal
Qui impose rides et morts
A tout ce qui fut vivant ?
Ce n’est pas même une loterie
Que l’on soit petit ou grand
On disparaît dans le même tourbillon
Après une trop courte et ridicule pirouette…
Jean Dornac
Lyon, le 3 juillet 2016
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