17 juin 2016
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Sous un ciel tailladé par le tonnerre
Je flagelle mon dos
Sous les coups d’une averse
Juste pour ouïr le chant de tes talons.
Mes yeux, ces choses créées pour voir le monde
Ne perçoivent que toi
Et au contact de ton arôme
Leurs couleurs se dulcifient.
Mes mains !
Oui, ces mains
Qui t’ont jadis caressé, grelottent
Pas de froid, mais de désir inachevé.
Et ces genoux, qui ont supporté le poids
De ces années passées près de toi,
Titubent comme cet intempérant à la vue d’une Bordelaise
La maîtresse de son destin.
©Kacem Issad
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