6 juin 2016
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Au bout des marches de la vie
J’enfoncerai les portes de la nuit
Il fut épuisant et parfois effrayant
L’escalier des jours à gravir tous les ans
Pour arriver enfin en cet endroit
Entre brûlante lumière et triste néant
Espérance d’éternel bonheur de la foi
Ou vide attendu par tous les mécréants…
Cette vie à profusion
Etait-elle autre chose
Qu’une vaste illusion
Qu’une folie à forte dose ?
Etions-nous vivants
Ou ne faisions-nous que semblant ?
Un rêve peut être tumultueux
Comme un astre qui explose dans les cieux…
J’ai gravi les sentiers du haut mont
Celui qui se cache derrière les nuages
Bien sûr, j’ai reçu quelques dons
Mais qu’en ai-je fait au bout de l’âge ?
J’ai cherché quelques Vivants
Mais je n’ai rien vu de ressemblant
J’ai enfoncé la porte des étoiles
Mais je n’ai vu que d’éphémères voiles…
Alors, de rage, j’ai exigé la Vérité
Rien qu’un épais silence me fut donné…
Et gravé dans le ciel : Bientôt, il sera l’heure
D’embarquer pour l’ultime demeure !
Alors viendront enfin les réponses
Par un grand Tout ou un grand Rien !
Je saurai enfin si Tout n’était que ronces
Ou si Rien était vérité de tout bien…
©Jean Dornac
Lyon, 5 juin 2016
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