19 mai 2016
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Dans un petit chalet de montagne, des amis heureux de se retrouver, dégustaient un délicieux repas. Inoubliables instants de joies et de bonheurs partagés, qu’on aimerait revivre, revoir au ralenti ! Des rires, légers comme des bulles, fusaient dans l’air. Pas d’éclats de voix, ni d’emportements, pas de hargne ni de mauvaise humeur, seules la douceur et l’harmonie fleurissaient parmi les invités. Et cette sérénité qui flottait dans l’air, comme c’était bon de la respirer et de s’en imprégner ! Prenons-en de la graine et semons-la à la volée, un peu partout…
Les plats se succédaient, plus savoureux, plus délicats, les uns que les autres. Et pourtant, ils étaient très simples et naturels mais si bien présentés ! Les déguster c’était vivre un instant de bonheur étreignant un instant de beauté…
Quand la maîtresse de maison apporta le dessert, le silence s’épanouit parmi les convives, un silence plus évocateur que des paroles, plus beau qu’une fleur de cerisier. Etait-ce un gâteau ou un bouquet de fête cueilli dans le jardin d’une fée ou d’un enchanteur ? Les regards éblouis n’en finissaient pas de s’extasier, de rêver devant une tel chef-d’œuvre. Mais un dessert se mange, même s’il ressemble à un tapis de douces corolles scintillant d’un éclat surnaturel. Une petite fille offrit à chacun une fleur de sucre. Quant au gâteau, pâte dorée, moelleuse et veloutée, il se mit à diffuser un nuage de parfums légers et enivrants. Tous étaient émerveillés comme s’ils assistaient à un miracle se produisant sous leurs yeux. C’était magique, si magique que personne n’osa goûter à cette étrange pâtisserie pour ne pas rompre l’enchantement.
Engourdis de bien-être, les visiteurs du soir quittèrent le chalet et s’en retournèrent par le beau chemin de l’Etoile claire, sous la lumière argentée de la pleine lune.
©Michèle Freud
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