17 mai 2016
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Un ami est venu réveiller les parfums de ma fin d’adolescence
Par l’image d’un bouquet de raisins marins raisins de mer
Dans la mémoire de mes souvenirs d’automne rares et précieux
Se trouvent les beaux sentiers d’amour de l’âge des aventures folles
Dans ces mondes de brassage d’adolescents aux intrépides escapades
Robes de cotonnade, culottes courtes, espadrilles et sandales de corde
Cheveux décoiffés, on se conte fleurettes
Dans les lieux de hasard ou la chance fait son ancrage
Au cours de nos voyages fabuleux
Parsemés d’émotions pures
Les morsures de l’injustice et des déceptions
Ne pouvant briser l’élan des réussites liées
Au courant des jours
Acteurs étourdis sur la scène
De nos jubilations et de nos jouissances
Nous appelons de nos vœux
Les légendes que nous prenons pour des vérités
Je revois les plaisirs innocents
Que l’on croit interdits
Sentant sur nos papilles la délectation
De la douceur acre des raisins marins
Raisins de mer aux longues grappes vertes
Coulissant le long des branches aux larges feuilles
Marbrées par les perles cristallines des pluies d’été
Tout est beauté dans la nature sauvage
Auréolant la béance de la mer étale
Toile de fond des agréables moments
Ou l’horizon se pare de nos illusions
Et semble attendre impatiemment les marques de nos pas métissés
Cascadant à la recherche de nos rêves nichés au bout du temps
Tous poètes de nos mots d’amour suggérés par nos sens en fusion
Assujettis à nos seuls battements de cœur et notre imaginaire
Mêlant des serments pour la vie, caprices et inconstances
Les heures glissant sur l’écho excentrique de nos prouesses nouvelles
Effleurent de leurs audaces nos corps épanouis
D’impatiences entretenues
Les filles sont belles et font tout pour séduire
Les hommes sont d’intrépides conquérants de croisades de tendresse
D’amitié et de passions effrontées
Quand perdant les voiles
Nous plongeons dans les débordements de nos délires
Voyageurs maladroits et insatiables d’irréels désirs
Tissant des rimes à l’ombre des envies éphémères
Nous nous croyons les maitres du monde
Interprétant l’éveil de nos frissons pour des amours démesurées
La musique de l’air salin chante la jeunesse de nos espérances
Ignorants des affres de la vie d’adulte
Nous sommes oublieux des absences
Et de leurs tumultueuses lunaisons dans le silence de nos éclats de cœur
Dans ma saison des souvenirs
Demeure encore le parfum des raisins marins raisins de mer
©MARIE ALICE THEARD
14-4-16
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