16 mai 2016
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Je crois que je rêve,
Au présent et au
Passé simple
D’un monde féerique
Qui me réveille et m’avise
Que présentement,
J’ai l’âge de ma mère,
Depuis qu’elle m’a quittée
Vers un monde idyllique.
Heureuse, je la revois
Gracieuse et radieuse
Elle m’accueille
Dans sa cour céleste,
Où tout est pailleté
De rose et de blanc.
Elle est entourée
D’amour et d’humour.
Elle m’incite à être
L’enfant que j’étais.
Bonne fête, me dit-elle.
Encadrée de joujoux
Et d’une poupée endormie.
Je tâtonne les murs de
Ma chambre,
Je joue à cache-cache
Avec le pantin
Et les petits soldats de plomb.
J’admire dans la glace mes nattes
Aux rubans rose pointillés de vert.
Soudain je suis redevenue
L’enfant que j’étais.
Je m’amuse à la queue leu leu
Avec les anges et ma mère
Que je vénère.
Au crépuscule de mes rêves,
Elle m’embrasse.
Et sa vue troublée d’une larme
Muette elle s’éloigne.
Son image domine toujours
Dans mes songes merveilleux.
Et après un sommeil
Fabuleux,
La clarté de l’aube et
L’étoile du jour
Me dévoilent sans tarder,
Qu’au présent,
Je suis femme.
Au passé simple,
L’enfant que je fus.
©Nancy Turnier-Férère
(Chants de Rêves Cris d’Espoir 2012)
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