18 avril 2016
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Pétillant le jour, tu t’éclipses la nuit,
te couches au crépuscule.
Tu ressuscites à l’aube des réflexions
et des ondulantes réverbérations aveuglantes.
À l’abri de la brume grâce à ta chaleur,
tu nous laisses courtiser les reflets et
les tons des scintillements de tes nuances
qui s’épousent en écharpe d’Iris.
Tu étourdis les tournesols de ta lumière,
assumes l’obscurité du sommeil la nuit,
embrases l’aurore, esquisses tes rayons
et vaporises la rosée frisquette du matin.
Laisse-nous donc ensuite te déifier,
tout en courtisant, tout en glorifiant
le panorama de la galaxie qui se marie
à la clairvoyance spectaculaire des lacs.
L’immensité à ravir des océans radiants
nous laisse ainsi à t’aimer chaudement
bien avant le manifeste du soir,
et si bien avant l’arrivée de l’aube.
Sans toi les jours n’existeraient pas,
les ténèbres envahiraient l’univers.
Sans pour cela t’acclamer de trop près,
nous te festoyons Majesté Soleil
©Nancy Turnier-Férère
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