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Lorsque je me lasserai de toi
Que je connaîtrai tout de ton âme
J’irai sans nul doute
Ailleurs à la recherche
Des amours d’antan
Des amours perdues en route
Sur une terre en jachère
Ou je pensais que plus rien
Ne pourrais jamais germer
Ni donner le moindre fruit…
J’irai poser mon âme perdue
Contre d’autres vieilles pierres
Le long des ruelles abandonnées
Elles me diront le désespoir
Des couples en rupture
Les espérances des femmes éperdues
La colère d’hommes trop cossus
Toute la tristesse de notre monde
Qui ne fait que se perdre
À force de se chercher partout…
Que tu sois femme, ville ou souvenir
Lorsque je me lasserai de toi
Je partirai au loin écouter
Le bruit des vagues et des tempêtes
Pour apaiser mon cœur en fureur
Car tu n’as rien fait pour me retenir
Alors que j’attendais au moins un regard
M’implorant au nom de notre amour
Mais ce ne fut qu’indifférence noire
Ou pire, lâche et cruel soulagement…
Et qu’importe ce que je deviendrai
Paille ou poutre aux yeux des autres
Pauvre fou ou incroyable sage
Misérable en argent ou riche en pensées…
Ce n’est jamais la réputation
Que fait la vérité d’un homme
Mais ce qu’il vit au centre de son cœur
S’il désire aimer ou plutôt maudire
S’il préfère servir plutôt que d’amasser
S’il sait lire dans les cœurs purs…
La valeur d’une vie sur cette terre
Se mesure à la grandeur de son amour !
Jamais à ses capacités de violence
De haine, de mépris ou de jalousie !
Je me suis lassé de toi, vie des puissants
Vie des fortunés inconscients
Des politiciens beaucoup trop gourmands
Qui, à force, oublient pourquoi ils sont élus
Je me suis lassé de presque tout
Sauf de l’art et de l’amour qui restent sacrés…
©Jean Dornac
Lyon, le 6 mars 2016
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