1 mars 2016
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A Gil, pour 72 ans de théâtre
Ce matin, dès ma prime entrée
En conscience mémorable,
Je rentre en scène, pour la fois
Vingt-six mille deux cent huitantième.
Un tour de force, en vérité !
J’agis toujours en chef d’orchestre,
Le temps n’a pas usé mon geste,
Et je commande à la régie.
Il faut régler les éclairages,
Inventer de nouveaux décors.
Cet espace est mon jeu de vie
Où trouver mon champ d’énergie.
J’y puise à ma source profonde,
Le contact avec mon public.
En conscience mémorable,
Je rentre en scène, pour la fois
Vingt-six mille deux cent huitantième.
Un tour de force, en vérité !
J’agis toujours en chef d’orchestre,
Le temps n’a pas usé mon geste,
Et je commande à la régie.
Il faut régler les éclairages,
Inventer de nouveaux décors.
Cet espace est mon jeu de vie
Où trouver mon champ d’énergie.
J’y puise à ma source profonde,
Le contact avec mon public.
Il n’y a plus ni vous ni moi,
Mais une entité fusionnée,
Un « tout nôtre » émergé de l’ombre
Pour briller aux feux de la rampe.
Mais une entité fusionnée,
Un « tout nôtre » émergé de l’ombre
Pour briller aux feux de la rampe.
© Luce Péclard
Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier
Extrait du recueil de Luce Péclard, « Pars si tu peux » aux éditions du Madrier
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