21 mars 2016
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Depuis toujours, je t’attendais
Mon cœur vibrant t’espérait
Toi que je ne connais pas
Que le choix du destin
Avait depuis toujours
Promis à mes plus beaux jours
Pourquoi nos routes et nos chemins
Ne se sont-ils pas croisés ?
Pourquoi ne se sont-ils pas entrechoqués ?
Où t’es-tu perdue ? Sur quelle galaxie ?
Dans quelle lassitude es-tu partie ?
Dans quel désespoir as-tu choisi de glisser ?
Savais-tu au moins que j’existais
Et qu’avec espérance, je patientais ?
La destinée peut-elle être trompée ?
Peut-elle se mentir à elle-même ?
Où c’est l’un de nous qui l’a rendu parjure ?
La vie est étrange qui, parfois
Semble nous montrer
Un chemin tout tracé
Puis, sans prévenir
Fait tout pour nous égarer
Sur des chemins sans issue
Comme pour mieux nous abuser…
N’est-il pas fou celui qui fait confiance
A ses jours, à ses nuits, pour tout dire, à la vie ?
Y a-t-il autre chose qu’un éternel néant
Que creuse toujours plus profond
L’illusion d’une éternité
Déjà finie avant d’avoir commencé ?…
Toi qui n’es jamais venue
Ton absence a creusé
Le trou où l’on va me jeter
Pour une solitaire nuit d’éternité…
Et tu ne verseras pas une larme
Pour ce soupirant inconnu
Qui se meurt de ton indifférence
Torturé par ton ignorance…
Je t’avais pourtant réservé
Mille trésors de tendresse
De douceur et de baisers…
Nul doute que tu aurais adoré
Mais tu n’es jamais venu
Tu as perdu ce bonheur
Que ton extrême beauté
Avait de tout temps mérité…
©Jean Dornac
Lyon, le 20 mars 2016
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