1 février 2016
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Paul Delvaux
Quand je te voyais
je me sentais toujours
à l’apogée de mes rêves
Être ton joujou
était l’un d’eux
Aussi je rêvais
que tu étais le ruban
du trou-trou
de mon jupon
le grand secret
sous ma jupe
que je soulevais
pour t’admirer
Ceci causait
un tohu-bohu exquis
de mon être
assise
couchée
ou debout
Ce fut l’essor
de mon imagination
et la parité de nos âmes
qui repoussaient
ce silence sombre
qui régnait enfin
sous ma jupe
Fais
ton apparition notable
Je ne veux plus
que tu sois cloîtré
ou invincible
Soyeusement tu seras
le ruban du trou-trou
de mon corps assoiffé
Debout devant la glace
je t’admirerai en silence
vaincu affectueusement
©Nancy Turnier-Férère
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