9 février 2016
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Création Ode©
Ces quelques mots pour vous
Dans un élan d’amour tant de fois repris
Sans trop grande blessure, sans larmes
Là, de ma thébaïde
Je vous écris mes mots frimas
Frimas sur mon âme
Frimas sur mes amours
Au cœur de cette nuit
Où la vie s'est givrée
Et pendant combien de temps
À l'angoisse livrée
Soudain, renaît un fol espoir
Sous un rayon de plume
La vôtre
Que les mots me manquent
Pour vous dire que je vous aime
À peine un son, un silence répété
Dans le secret de mes pensées
À mon âme dénudée
Devant la difficulté de dire
Jamais mes mots ne mourront
Même si seuls et abandonnés à eux-mêmes
Ils assurent leur propre pérennité
Par delà les temps venus et à venir
Frimas sur mon âme
Et mon cœur se réchauffe à l’encre de votre plume
Vos mains de lune s’ouvrent et se referment avec le jour
Aux battements des cœurs qui aiment
En secret
Jusqu’au bout du bonheur
À l’encre du sang de votre plume
Mon cœur se berce
Au silence de sa musique
O délivrance des mots
O solitude du créateur
O noblesse des sentiments
Que le soleil nocturne n’arrive pas à brûler
Aucune flamme, aucune lueur
Aucune ombre que la vôtre
Hante ma retraite
Odeurs d’encens d’Orient
Des mots
Me parviennent
Tel un feu d’artifice
Qui éclaire ma nuit
Et je prends ma plume
Je laisse glisser les mots
Ils veulent naître
À la naissance pure et blanche
De la page nouvelle
Qui s’offre à nous
O survie des émotions
O magique lavis de l’encre
O sourire qu’en pensant à vous
Hors temps, hors champ
Des visions d’éternité
Il n’est plus d’heures
Plus de secondes
Sous le frimas de ma plume
Magie de l’instant de grâce
Où nos mains se rencontrent
Se réchauffent aux mots
Que la Muse nous dicte
Nos sangs comme encre
S’entremêlent en un festin
Où nous sommes les seuls hôtes
Au creux d’une forêt imaginaire
Où la Nature chante pour nous seuls
O survie des poètes
O frémissement de la fleur qui naît
O lumière des élus
Sous un rayon de plume
La nôtre !
O solitude du créateur
O noblesse des sentiments
Que le soleil nocturne n’arrive pas à brûler
Aucune flamme, aucune lueur
Aucune ombre que la vôtre
Hante ma retraite
Odeurs d’encens d’Orient
Des mots
Me parviennent
Tel un feu d’artifice
Qui éclaire ma nuit
Et je prends ma plume
Je laisse glisser les mots
Ils veulent naître
À la naissance pure et blanche
De la page nouvelle
Qui s’offre à nous
O survie des émotions
O magique lavis de l’encre
O sourire qu’en pensant à vous
Hors temps, hors champ
Des visions d’éternité
Il n’est plus d’heures
Plus de secondes
Sous le frimas de ma plume
Magie de l’instant de grâce
Où nos mains se rencontrent
Se réchauffent aux mots
Que la Muse nous dicte
Nos sangs comme encre
S’entremêlent en un festin
Où nous sommes les seuls hôtes
Au creux d’une forêt imaginaire
Où la Nature chante pour nous seuls
O survie des poètes
O frémissement de la fleur qui naît
O lumière des élus
Sous un rayon de plume
La nôtre !
Ode©
6 mars 2006
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