8 février 2016
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Ô vie capable d’être si belle
Mais si fréquemment cruelle
Pourquoi m’as-tu trahi ?
Sais-tu que je n’ai plus envie
D’être et rester cette marionnette
Que tu agites telle une sonnette ?
Tu m’as fait croire pourtant
A tellement de promesses
De lendemains chantants
Aux doux parfums d’allégresses…
Pauvre sot que je suis
Par naïveté, je t’ai cru…
Et me voilà plongé dans la nuit
Ame et corps totalement nus…
Ô certes, tu nous laisses rêver
Aux jours que tu annonces meilleurs !
Et sinon, selon toi, il resterait l’éternité…
Deux pieds sous terre en dessous des fleurs…
Alors la Vie que sais-tu faire
Qui ne soit pas marqué
Du sceau des rougeoyants fers
Et des malheurs programmés ?
Tout au long de mon enfance
Et même bien plus tard encore !
J’attendais chaque jour en transe
Certain qu’il serait de miel et d’or !
Mais en lieu et place de ces merveilles
Tu ne m’as offert rien que des deuils
Chaque jour dans ma triste corbeille
J’ai trouvé toutes sortes de morts sur mon seuil…
Tu m’as promptement volé l’amour
Avant de me prendre mon travail
Tu n’as cessé d’assombrir mes jours
Me traitant comme si je n’étais que bétail…
Il m’aura fallu toute une longue vie
Pour apprendre que tes promesses
N’étaient qu’illusions et lente agonie
Et que la mort est ta seule maîtresse…
Qu’elle est ton unique serment
Pour tout ce que tu as voulu vivant…
©Jean Dornac
7 février 2016
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