21 février 2016
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L’absence retient son souffle dans les chemins ombrageux de la pénombre du petit matin
Virevoltent tes cendres au vent de novembre qui se lamente
Au jardin tant aimé, ton voyage est léger vers l’envers du visible
Pourtant les arcs de nos couleurs sont blêmes au seuil de ce dernier adieu
Le passé se présente, enlaçant le bruissement de nos larmes
Et s’arc-boute au présent de douleurs chaviré
L’écheveau de notre histoire silhouettant la légende
Traverse les souvenirs, ravivant la complicité de nos amours d’antan
S’épanchant sur les accords du temps
Nos états désirables et nos rêves avortés
Revivent dans cette chambre de notre hyménée
Se dessine à nouveau ton sourire imprécis près du goût de ma peau nue
Nos promesses de bonheur au creux de nos corps alanguis
Mon merveilleux amour les heures marchent
Au loin l’ocre du matin t’entraîne vers les poussières d’étoiles
Scintillant de l’autre coté du temps
Tu leur dis ma photo gardée si longtemps dans ton antre secret
Cette image de moi par tes soins conservée
Ton dernier aveu á mon âme froissée
Toi qui es parti sans un adieu
Comment oublier ce talisman des amours de nous
Dans mes combats du jour, c’est un souvenir lourd à porter
©Marie Alice Théard
14 février 2016
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