17 février 2016
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Pierre Bonnard
Longtemps je déchiffrai
Les méandres de tes caresses
Gravés sur le grain de ma peau,
Et l’avenir contenu
Dans nos mains refermées
Comme des coquillages.
Je lu dans les révolutions
De nos étreintes,
Et dans les vagues de l’amour
Ne trouvant plus une plage vierge
Pour nous décrire.
Mon corps se nimbait
D’eaux lumineuses
Où respirent d’invisibles langages,
Et je me réfugiai
Dans les espaces soyeux de la nuit
Où résonnent
Les battements précipités de ton cœur.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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