12 janvier 2016
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07:45
Création Ode©
Œuvre en titre : Soleil Rouge de Michelle Bigot©
Par ma fenêtre au vitrail
Le soleil rouge de cette fin octobre
Se lève radieux
Crée des traînées de lumières multicolores
Dans l’atelier
Il fera beau et chaud ce jour
La neige va bientôt arriver
Dans ce fort silence et la beauté
Coule hiver comme été le fleuve
Que je remonte de mémoire
Avec toi et les oiseaux
~*~
Et je regarde ta photo
Ton sourire
Tu ne risques pas de mourir
Sous le masque de l’indifférence
Ton regard plein de lunes
Chargé de souvenirs terribles
De lointains pays
De joies, de chagrins
Tes yeux pensifs aux multiples blessures
Et ton front soucieux
Je te regarde
Partout, le flot humide du sang
Quémande aux odeurs d’avenir rêvé
Le Fleuve joue sa vie
Comme nous
Comme tout ce qui encore vit
Corps submergés de désirs et de liberté
Je m’attarde à tes lèvres pulpeuses
Où je viens y poser les miennes
À ton beau visage que j’ai envie de croquer
Je ferme les yeux
Te rejoins
Je pose ma main dans la tienne
Chargé de souvenirs terribles
De lointains pays
De joies, de chagrins
Tes yeux pensifs aux multiples blessures
Et ton front soucieux
Je te regarde
Partout, le flot humide du sang
Quémande aux odeurs d’avenir rêvé
Le Fleuve joue sa vie
Comme nous
Comme tout ce qui encore vit
Corps submergés de désirs et de liberté
Je m’attarde à tes lèvres pulpeuses
Où je viens y poser les miennes
À ton beau visage que j’ai envie de croquer
Je ferme les yeux
Te rejoins
Je pose ma main dans la tienne
Oh ! Tu n’as plus l’allure de tes trente ans
Mieux encore, tu as toute la beauté de l’aube en toi
Tu as la mine de l'enfant
Qui ne veut qu’être aimé
Après tant d’années de solitude
Si tu savais combien je t’aime
L’injustice se fait si belle
Aux bons offices de l’amour
~*~
Et le soleil rouge éclate
Dans le déversement du jour
L’automne est suspendu
Rempli d’océans de joie
Tel un corps immense qui se réveille
À l’heure bleue, au chant premier
Pour nous
©Ode
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