12 novembre 2015
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Dans le gouffre de la médiocrité,
Où on se retrouve piégé
Ce cercle vicieux de cerveaux insoucieux
Où on s’attache sans réellement tenir,
Où on gâche tout avenir
On tient à ce fil de la vie,
Qui n’est déjà presque plus.
On s’acharne quand tout fini,
On fait face à ceux que l’on a déçus.
Sur ce chemin vers le « cœur »,
Semé de trouble et d’erreurs
Semé d’embûches et d’horreurs
On cherche une lueur, une étincelle,
On regarde vers le grand ciel.
Monte soleil et brille,
Que je me brûle en m’accrochant à tes grilles !
Je tiens et je ne lâche pas
Pour que tu sois encore là demain.
Demain je reviendrai encore,
Dans ce même triste décor.
Je referai aveuglément les mêmes erreurs,
Je reverrai les mêmes sombres couleurs.
Cela sera mon œuvre,
En complicité sans témoins ni preuves.
Un accusé plusieurs coupables,
Pointer du doigt ; nous en sommes tous capables.
Je vais, je viens, j’avance, je recule,
Tu vas, tu viens, tu avances, tu recules,
Tu dis, tu retires et tu mêles.
Je redis, je corrige et je m’emmêle.
Je l’admets, tous ceci est fou,
Je mélange sans être claire, je l’avoue.
Ça n’a l’air de rien,
Mais ce que je dis je m’y tiens !
C’est sens dessus dessous mais,
Ça en dit long sur la vie.
Ça raconte l’infini Bataille de l’Esprit,
Et tout ce qu’elle engendre comme Conflits.
Si tu veux comprendre sors de tes rails,
Commets une faute, fais-toi cobaye.
Cela sera facile car les rails, jamais tu ne les vois,
Et dans la vie cobaye, nous le sommes tous déjà !
©Djida Cherfi
2010.
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