4 août 2015
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06:45
©Caspar David Friedrich
Laissez-moi seule
Laissez-moi seule avec lui
Laissez-moi être le bois
De ses vieilles armoires
Laissez-moi être sa mer
De magie et d'écume
Laissez-moi être son Fleuve
Qui coule en ses veines
Laissez-moi être sa plage blanche
La saumure de son soleil
Laissez-moi être la glaise
Qui le sculptera
Laissez-moi être la toile
Sur laquelle il me verra
Laissez-moi être l'aquarelle
Devant laquelle il se pâmera
Laissez-moi être sa chaleur
Quand il pleure à en épuiser les étoiles
Laissez-moi être sa fleur
Qu'il respire en rêvassant
Laissez-moi être le feu
Qui guérit sa nuit
Laissez-moi être sa brûlure
Dans ses envies d'aimer
Laissez-moi être sa prière
Lors qu'il s'agenouille et crie
Laisse-moi être le baume de son âme
Quand il a mal à son humanité
Laissez-moi être la chair du poème
Celui qu'il lit et sans cesse relit
Laissez-moi être ce chant
Qui le porte à la création
Laissez-moi être sa mer porteuse
Des continents vacillants dans son vent cosmique
Laissez-moi pleurer son matin
Afin que la fleur fasse naître son soleil
Et être l'ombre qui le suit chaque jours
Laissez-moi seule avec lui
Laissez-moi être le bois
De ses vieilles armoires
Laissez-moi être sa mer
De magie et d'écume
Laissez-moi être son Fleuve
Qui coule en ses veines
Laissez-moi être sa plage blanche
La saumure de son soleil
Laissez-moi être la glaise
Qui le sculptera
Laissez-moi être la toile
Sur laquelle il me verra
Laissez-moi être l'aquarelle
Devant laquelle il se pâmera
Laissez-moi être sa chaleur
Quand il pleure à en épuiser les étoiles
Laissez-moi être sa fleur
Qu'il respire en rêvassant
Laissez-moi être le feu
Qui guérit sa nuit
Laissez-moi être sa brûlure
Dans ses envies d'aimer
Laissez-moi être sa prière
Lors qu'il s'agenouille et crie
Laisse-moi être le baume de son âme
Quand il a mal à son humanité
Laissez-moi être la chair du poème
Celui qu'il lit et sans cesse relit
Laissez-moi être ce chant
Qui le porte à la création
Laissez-moi être sa mer porteuse
Des continents vacillants dans son vent cosmique
Laissez-moi pleurer son matin
Afin que la fleur fasse naître son soleil
Et être l'ombre qui le suit chaque jours
Laissez-moi... Laissez moi
Regarder l'envers du miroir de son cœur
Où il écoute l'Oiseau de la première heure
Laissez-moi le veiller jusqu'à l'aube
Jusqu'à la rencontre de nos soleils, de nos lunes
Jusqu'à ce qu'il prenne mon âme dans ce morceau de pain
Jusqu'au silence complice qui embrassera mes paupières
Regarder l'envers du miroir de son cœur
Où il écoute l'Oiseau de la première heure
Laissez-moi le veiller jusqu'à l'aube
Jusqu'à la rencontre de nos soleils, de nos lunes
Jusqu'à ce qu'il prenne mon âme dans ce morceau de pain
Jusqu'au silence complice qui embrassera mes paupières
Laissez-moi, laissez-moi seule avec lui
Dans le silence infini de mon sang
... Là, tout au fond de moi ...
Dans le silence infini de mon sang
... Là, tout au fond de moi ...
©Ode
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