31 août 2015
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Tu es là, agneau fragile
Comme un animal sacrifié
A la folie d’un mâle débile
Qui ne sait que frapper
Tu es là, belle encore
Mais déjà marquée par les coups
De l’imbécile qui frappe ton corps
Jusqu’à ce que tu sois à bout…
Pourquoi ne quittes-tu pas
Ce monstre, cette infecte brute
Qui sans cesse lève son bras
Et dont l’ultime désir est ta chute ?…
Ô pauvre fleur d’amour
Ta beauté, sous les heurts, flétrit
Il est trop pénible le poids de tes jours
Tu as épousé un salaud en guise de mari…
Cet ours sans cervelle
A osé porter sa main sur toi
Toi qu’il disait la plus belle
Prétendant être ton roi !
A jamais, il ne sera
Qu’un triste bourreau
Quelque chose d’un rat
Bourré comme un tonneau !
Stupide jusqu’au bout des doigts
Il ignore combien tu es fragile
Il n’a que faire de l’amour et de ses lois
Il n’y a que dans les coups qu’il est agile !
Comme tous les crétins, il a peur
L’arme des demeurés reste la violence
Il prétend encore t’aimer avec chaleur
Alors, il te frappe en forte cadence…
Et toi, tu subis, tu cries, tu supplies
Rien ne sert face au déchaînement du fou
Il serait plus prudent que tu le quittes et l’oublie
Avant qu’il ne te tue à force de folie et de coups…
Quitte l’enfer qu’il t’impose
Ce n’est qu’un ange du mal
Tu n’es pas sa chose
Quitte enfin, ce maudit bal…
Quitte ce monde de la mort
Reviens chez les vivants
Pour connaître des jours forts
Fais renaître en toi la sublime enfant…
©Jean Dornac
Lyon, le 30 août 2015
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