23 juillet 2015
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Cette main qui ne vient plus
Cette chaleur qui ne me caresse plus
Cette peau qui a oublié la mienne
Cette douceur trop vite devenue haine…
Pourquoi es-tu partie
Me laissant loin de ma vie ?
Ce triste jour, en me quittant
Tu as détruit mon cœur aimant…
Pourquoi tant de cruauté
Au point de m’abandonner
A cet absurde sort
Qui ressemble déjà à la mort…
L’amour trahi lorsqu’il fut beau
C’est comme douze balles dans la peau.
Ce n’est rien d’autre que l’exécution
D’un cœur jeté en éternelle perdition…
Plus jamais, tes lèvres sur les miennes
De notre amour ne seront gardiennes
Plus jamais en te voyant
Je serai fier d’être ton amant
Plus jamais ton insouciance
Rompra mes impatiences…
Plus jamais je ne sourirai à la vie
Je n’ai plus ni goûts ni envies…
Tu pouvais faire de moi un homme
Mais tu m’as pris pour une pauvre pomme !
Pourtant, en rien tu n’as été récompensée
Ton salaire s’appelle solitude assurée !
Nous ne vieillirons pas ensemble
Tant mieux, notre malheur trop se ressemble
Je n’ai nulle envie de me voir en te regardant
Ton corps, désormais, est trop glaçant !
Et dire qu’avant de te connaître
A l’amour, je ne voulais que naître !
Je t’ai tant attendue, jusqu’au ciel et ses nues
Parcourant les champs et les avenues…
Je ne savais pas qu’en t’aimant
C’est de la mort que je devenais amant…
Le pire crime sans possible indulgence
Sera toujours le meurtre de l’espérance…
©Jean Dornac
22 juillet 2015
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