11 juin 2015
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Quand le flot arrive,
C’est le bonheur éternel.
Mais le cœur est à la dérive,
Quand l’absence se fait réelle.
On ne se laisse plus porter,
On creuse pour la forcer.
Cette perle si précieuse,
Belle et majestueuse.
Dans le désert au sable aurifère,
Je cherche l’éternelle lumière.
Qui à jamais éclairerait,
Mon esprit asséché.
Elle le remplirait d’idées,
Qui ne sauraient s’épuiser.
Je serais le puisatier,
Qui parvient toujours à trouver.
Dans une source cachée,
Il découvre L’eau sacrée.
Qui l’emplit d’une gaîté,
Constante et inégalée.
C’est une source dans laquelle,
Je voudrais aller puiser.
Une source dans la quelle,
J’irai bien la trouver.
Car je redoute tristement le jour,
Où elle me refusera son amour.
Elle me refusera cette ivresse,
Qui me fait sagesse et tendresse.
Quand sur mes paupières elle dépose,
Des lunes, des étoiles et des roses.
Je voudrais pouvoir l’apprivoiser,
Pour que jamais elle ne veuille me quitter.
Je voudrais l’attraper et la garder.
Etre en mesure de la toucher,
Et l’empêcher de s’envoler.
Je voudrais l’arracher au monde abstrait.
Pour pouvoir l’attacher a ma poitrine à jamais.
Ainsi avec confiance et certitude,
Elle m’accompagnerait par habitude.
Elle m’envelopperait et, me caresserait.
Me redonnerait l’inspiration,
Dont j’ai si peur de manquer.
Elle me gratifierait tout simplement,
De l’infini souffle du puisatier.
©Djida Cherfi
30/01/2015
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