17 mai 2015
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Ai-je perdu la voix
périssable des hommes ?...
Je ne reconnais plus
les mondes à venir…
Tout mon être dérive
et le Temps se retourne
pour effacer l’enfance
au visage si pur
et perdre mon présent
dans l’ombre de mes doutes…
L’Automne maintenant
a sorti ses couleurs
pour donner au sommeil
ce petit air de fête
avant de disparaître
dans la bouche du soir…
Est-ce toi ?... Est-ce toi ?
cet œil qui me regarde
dans les feuilles qui brûlent
lorsque le crépuscule
éclate la lumière
en milliers d’incendies ?...
Serait-ce cette fée
Qu’on ne dessine pas ?...
Ce mirage de cœur
frissonne et se change
en cet espoir sans nom
qui me pousse à franchir
le cercle des douleurs ?...
Ton silence affreux glace
les lèvres de mon cri…
Sans ta présence hélas
je détourne mon corps
de ce monde cruel
car rien ne pourra naître
sur le fleuve des jours
qu’une fièvre trop pâle
et dans le mal d’Hiver
je lis en toutes lettres
ma défaite d’amour !...
©Victor Varjac
Antibes, le 4 novembre 2011
Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
©Victor Varjac
Antibes, le 4 novembre 2011
Extrait du recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
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