10 avril 2015
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07:03
Penses-tu à moi en regardant ce grand ciel d’azur
Jaillissant sa lumière matinale à travers ta fenêtre ?
Je ne suis plus là, cette solitude étrange est dure.
Plus rien ne resplendit sur ton âme ni ton être.
T’enivres-tu de mon parfum suave et magnétique
Qui persiste encore dans l’air et sur ton corps ?
Seul, dans ton gîte pauvre, nu et mélancolique,
Regardes-tu encore ces plis, ces creux morts
Sur ton lit vide et sombre, rappelant notre amour ?
L’écho déchirant de nos cris brûlant de saveur
Reflète encore les ondes sonores de mon séjour.
Es-tu seul ? Te souviens-tu de ces soirs rêveurs,
De ces nuits-là, de ces mille et une nuits d’extase ?
Tu me dis, mon ange, reviens-moi, ma si chère.
Suis là, je promets d’être ce fabuleux Pégase,
Monte-moi et nous ferons le tour de la terre.
©Nancy Turnier-Férère
Extrait du recueil « Chants de Rêves Cris d'Espoir. »
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