15 avril 2015
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©Liliane Caumont
Texte dédié à Liliane Caumont sculpteur.
Sous l’étrange lumière d’un soleil d’hiver,
Trace profonde en mémoire de glaise,
Enfin debout, face au monde
Où sa voix portera,
La femme se lève féline,
Seule au seuil de l’humanité,
Par delà les colonnes dressées
Son regard perce,
Au revers de l’arche du ciel.
Femme chassée dés la genèse,
Pan inaccompli de la vie, la voici,
Transportée vers un inconnu destin,
Sur la nef de l’expiation.
Mains protectrices des innocents,
Des âmes perdues en collective dérive.
Poursuivre la transmission,
Attendre tout du regard de l’autre,
Lire sa destinée en décrypté.
L’homme enfin s’extirpe de sa fange,
Se soutient aux hanches de la femme
Passerelle d’entre deux berges,
Qu’il voudrait porter vers la lumière.
C’est une simple main tendue
Lorsque l’on croit tout perdu.
©Michel Bénard.
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