11 avril 2015
6
11
/04
/avril
/2015
07:34
Quand aux bords de la rivière
Je te vis, pâle rêvant,
Dans mon cœur comme un levant,
L’éclaira de sa lumière.
Lors, je fis ce que savais,
Au juste bien peu de chose,
Icelle chiche qu’on ose,
Comme ose un fichu niais.
D’un galet le passe-passe,
Giflant l’onde à tout hasard
Me valut, tendre un regard,
Après cent de guerre lasse.
Après mille vint le soir,
Tel un dais sur lit de sable,
Dont l’amour toujours aimable,
Fut de la nuit l’ostensoir.
©Claude Gauthier
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits