15 décembre 2014
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Poète, à quelle Source bois-tu ?
À l’eau éternelle et infinie
Où à celle de tous les embonpoints ?
Laisses-tu gonfler ton orgueil,
Au long des métaphores opaques
Qui éloignent tant de lecteurs ?
Es-tu cette douche tantôt glaciale
Tantôt brûlante qui fait fuir
Les fervents amoureux des mots ?
Où préfères-tu être cette caresse,
Cette brise légère qui ne te rendra pas gloire
Mais sera consolation des Humbles et des Passionnés ?
Tantôt brûlante qui fait fuir
Les fervents amoureux des mots ?
Où préfères-tu être cette caresse,
Cette brise légère qui ne te rendra pas gloire
Mais sera consolation des Humbles et des Passionnés ?
Poète, es-tu épris de l’avoir, ce singe grimaçant
Qui t’illusionne, ô combien inutilement,
Qui n’est que miroir de ta vanité ?
Où préfères-tu te porter vers l’Être,
Souvent misérable et faible,
Qui jette une lumière crue sur ta propre misère ?
Qui t’illusionne, ô combien inutilement,
Qui n’est que miroir de ta vanité ?
Où préfères-tu te porter vers l’Être,
Souvent misérable et faible,
Qui jette une lumière crue sur ta propre misère ?
Ce qui est laid n’est pas beau !
Il suffit de l’écrire avec de simples mots !
Si tel pouvoir te déplaît ou te choque,
Il suffit de décrire ta nausée.
Face à la beauté et l’amour,
Crois-moi, Poète, jamais, tu n’en feras trop !
Il suffit de l’écrire avec de simples mots !
Si tel pouvoir te déplaît ou te choque,
Il suffit de décrire ta nausée.
Face à la beauté et l’amour,
Crois-moi, Poète, jamais, tu n’en feras trop !
Regarde l’oiseau qui, d’un seul coup d’aile,
Vole toujours plus haut vers l’infini du ciel.
Nul besoin d’ego ou de gestes factices,
Nul besoin de flatteries ou d’artifices,
Il n’a d’autres trésors que sa liberté
Et quelque nourriture ici ou là glanée…
Vole toujours plus haut vers l’infini du ciel.
Nul besoin d’ego ou de gestes factices,
Nul besoin de flatteries ou d’artifices,
Il n’a d’autres trésors que sa liberté
Et quelque nourriture ici ou là glanée…
Contemple l’herbe folle, celle que l’on dit mauvaise,
Elle est pourtant signe de la vie qui affleure partout,
Plus puissante que tous nos gris ou noirs goudrons.
Et toi, Poète, compose tes œuvres sans babioles.
Tu toucheras les cœurs, les esprits s’envoleront,
Ne resteront impassibles que les ventres trop repus…
Elle est pourtant signe de la vie qui affleure partout,
Plus puissante que tous nos gris ou noirs goudrons.
Et toi, Poète, compose tes œuvres sans babioles.
Tu toucheras les cœurs, les esprits s’envoleront,
Ne resteront impassibles que les ventres trop repus…
Fais sourire les enfants, rêver les familles,
Détourne-toi des puissants, ils n’ont que faire de toi.
Sers les herbes folles et les moineaux de la vie,
Bois à la Source qui jamais ne s’assèche.
La gloire, la puissance et le pouvoir n’ont qu’un temps,
Tes vers s’ils effleurent vérité et beauté, eux, resteront.
Détourne-toi des puissants, ils n’ont que faire de toi.
Sers les herbes folles et les moineaux de la vie,
Bois à la Source qui jamais ne s’assèche.
La gloire, la puissance et le pouvoir n’ont qu’un temps,
Tes vers s’ils effleurent vérité et beauté, eux, resteront.
© Jean Dornac
Paris, le 29 avril 2010
Paris, le 29 avril 2010
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