7 décembre 2014
7
07
/12
/décembre
/2014
08:20
Je vois toujours tes yeux
qui bougent dans l’espace
un rire parfumé
un souvenir qui passe
comme une main ouverte
que l’on ne peut fermer…
L’heure croît puis efface
les gestes et les mots
le chemin me regarde
le paysage verse
l’éternité se brève
sans laisser une trace…
… mais j’aperçois tes yeux
dans tout ce qui résiste
à conserver le jour !...
Ils bougent dans l’espace
Comme deux astres clairs
deux caprices de flammes
deux prières de ciel
plus fortes que le temps…
Dès l’aube de ma Vie
bien avant que l’usure
devienne une habitude
une marche qui pleure
au bras du quotidien
le rêve m’épousa
sur l’autel du futur
mais la réalité
avait un corps de glace…
Le sang de l’écriture
me sauva du naufrage
même si la douleur
mélangeait nos visages…
Tout au fond du poème
ce sont tes yeux incandescents
comme une cathédrale
au soleil couchant
qui saisissent les battements
de mon cœur affaibli
et le courage d’être
ce que je ne suis pas…
© Victor Varjac
Antibes, le 16 août 2011
Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
© Victor Varjac
Antibes, le 16 août 2011
Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits