31 décembre 2014
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Quand à flanc de montage
S’étirent des chemins qui surplombent la mer
Et portent nos regards
Vers les îles rêvées
Les hommes marchent avec lenteur
Enivrés par les vents
Qui n’ont pas de frontières
Leurs pas se croisent sur des terres sans limites
Telles qu’elles furent
Dans les commencements
Le monde appartient à tous
Et chacun se réclame du monde
Pérennité de la nature
Les fleurs ont repoussé sur l’impact de la Bombe
Jamais on ne pourra suspendre
La respiration des forêts
Ne celle des océans
Et l’envol des oiseaux saluera le dernier soleil
L’instinct de vie est maître, nous sommes les serviteurs
Il suffit d’échanger nos souffles
Pour qu’un autre souffle éclose…
A l’aube de ce qu’on appelle
L’amour
© Denise Bernhardt
Extrait du recueil « L’amour du monde » écrit à deux plumes par Denise Bernhardt et Duccha. Editeur : Le Vert-Galant
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