5 novembre 2014
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Dans l’intense moiteur annonciatrice
D’une nuit propageant
Son ombre de velours
Sur la savane profonde,
Les portes de l’invisible
S’ouvrent sur d’indéfinissables mystères,
Sur d’inexplicables transgressions,
L’instant se met en résonnance,
C’est l’empreinte d’une obscure tradition
Qui se réfugie en lisière du désert,
Au cœur du village de cases
Où se dessinent de graciles silhouettes
De princesses d’ébènes aux danses éphémères,
Sur un ciel embrasé de lueurs rubis
Coriandre, carmin, safran, lapis-lazuli.
Dans l’intense moiteur annonciatrice
D’une nuit sacrificielle,
Les portes de l’invisible
S’ouvrent au point ultime où la passion
Cède sa place aux plus folles possessions.
© Michel Bénard.
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