12 octobre 2014
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© Salvador Dali
Quand l’interrogation
saisit
la gorge de mon cœur
j’entre dans le paysage
comme l’abandon
se livre
à la tendresse des feuilles…
Je n’ose plus bouger
tant la douceur du ciel
encore dans l’ineffable
submerge mon silence…
La jeunesse de l’aube
m'offre ses lèvres d’étoile
source de mon être
et découvre la flamme
dans le fruit d’un baiser…
Le vide n’a plus de force
et l’impatience du Temps
a perdu son Bouclier…
Ma vie enfin s’étire
s'étire à l’infini
oubliant le chemin
où traîne affreusement
le quotidien plombé
dans sa boîte promise
à une marche blême
jusqu’au bord de la chute…
… jusqu’à cette « oublieuse »
qui délaye le vécu
dans la main du multiple…
… Mais l’âme que je suis
n’appartiendra jamais
à la mutilation
du séjour terrestre…
Je voyage en délire
sur le chant du vertige
et le néant regarde
la naissance des mondes…
Je cherche dans la conque
de l’espace qui court
les bruits et les murmures
des astres qui se parlent…
La passion de l’ultime
fait apparaître l’ange
sur l’épaule du doute
à deux pas de la Source
où l’univers des dieux
cache « le grand secret »
dans l’écho des miroirs !...
© Victor Varjac
Antibes, le 23 juin 2011
Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
© Victor Varjac
Antibes, le 23 juin 2011
Extrait du nouveau recueil de Victor Varjac « Les Fiançailles de l’Aube » aux Editions Chemins de Plume
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