22 octobre 2014
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Laboureur de parcelles galactiques,
Arpenteur de voie lactée,
Si je compose ce poème
C’est pour mieux percevoir l’univers,
C’est pour mieux contenir l’espoir
Fertile d’une poignée de terre,
Qui offre l’espérance
A la semence d’hiver.
Si je retiens l’invisible du temps
C’est pour mieux préserver la mémoire
Des siècles qui s’écoulent
Sur les pierres sculptées,
Sur les corps mutilés
Pour mieux en décupler la beauté.
Il n’est pour m’en convaincre
Que témoigner de ce privilège
Où les lumières du couchant
Habillent les vestiges du passé,
Les ruines des abbayes oubliées,
Et en réveillent les vitraux fragmentés.
© Michel Bénard.
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