27 septembre 2014
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Verrons-nous un jour le vrai visage des choses crépusculaires,
Celles qui dansent dans le poudroiement de la cendre funéraire.
Au bûcher les os, blancheur d’émail,
Joyeusement se chamaillent.
Entendrons-nous les cloches mortes, le cri troublant de l’ossuaire,
Glas et tocsins, la voix viciée des longs suaires.
Les grelots des fous, des épouvantails,
Ebréchés et fêlés sonnent ferraille.
Alors nous toucherons la vérité, dessous le voile tutélaire,
Celle gravée dans la cire molle de l’ivoire mortuaire.
Pèlerine funèbre, noir camail,
La nuit pour nous chante funérailles.
© Pailler Béatrice
2014
Texte paru dans l’Eveil du Myosotis
Anthologie de poésies contemporaines
JP Béchu et M Chamon les Editions du Net
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