4 août 2014
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Depuis des temps immémoriaux
Sous le ciel aux couleurs indigo
Le parfum des tambours de l’ile parle clandestinement
Du sort émouvant de ces deux amants
Dont le vertige s’est nourri des caprices des lieux où se mêlent en abondance
Les essences côtoyant intimement l’attache des algues marines
Larguant leurs entraves en partance
Pour les flots mouvants d’imprévisibles amours naissantes
Le parfum des tambours de l’ile flotte en chantant
Des irisées tressant les récits friands de souvenirs
Du ruban de voyage portant ces deux amants
Lune et soleil unis perpétuant la sérénade du devant-jour
Attentifs aux hasards en maraude
Colportant les rires de nuits blanches
Dans l’esquisse de matin naissant
Filant le bonheur jusqu'à l’obsession
Pour la joie d’être aimé
Dans d’étranges tentatives annulant la migration des errances
Les dérives en eaux troubles
Les balades à travers les avenues balafrées où se bousculent
Les souvenirs des alliances sans devenir
Unions abusives dispersées perdues et ballottées
Par la démesure et les manigances d’un imaginaire trompeur
Leurs corps s’emmêlent inlassablement chuchotant
Comme pour dire ces choses interdites de passage
Et gonflées de promesses
S’apparentant à la conquête des légendes
Osant échapper à la vigilance et à l’austérité singulière de la raison
Sur l’ile l’éloquence des tambours multiplie les notes aux
reflets cristallins perpétuant cet amour de tous les temps
© Marie Alice Théard
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