28 août 2014
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Quand je tombe en panne,
la nuit met la main sur tout ce qui brille.
Afin de sortir de ce mauvais pas,
j'allume alors une bougie
et – hop ! -c'est reparti du bon pied.
Restant malgré tout assez méfiant
vis-à-vis de cette alliée aussi éphémère,
déguisée en tour de feu
mais ayant la fâcheuse habitude
de fondre en larmes,
je l'éteins aussitôt pour la ranger ensuite
au fond de mon tiroir magique,
juste à côté de ses congénères,
avant qu'elle ait le temps, elle aussi,
de me cirer les pompes
goutte à goutte.
Heureusement que ce genre de phénomène
ne se produit qu'une fois par an,
car, après inventaire,
j'en dénombre au final pas moins de 63 !
Il est vrai qu'à la longue, on s'habitue à ce petit jeu
qui ferait, paraît-il, partie de la vie.
Bien entendu, que ceci reste entre nous
jusqu'à mon dernier souffle,
sinon, dans le cas contraire,
même les yeux fermés,
je suis sûr que je reconnaîtrai
l'oiseau de malheur
qui a vendu la mèche.
© Michel DUPREZ
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