22 août 2014
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Peut-on imaginer ce que nous perdons comme papiers et encre sur les droits de l’homme ?
Peut-on imaginer ce qu’on confisque au droit à la santé, à l’éducation, à la promotion de l’humain qui restent les premières exigences du droit de l’homme pour financier ce que nous appelons les associations des droits de l’homme ?
Le mal est-il ainsi devenu l’autre moitié de l’humain ?
Pourquoi nul ne parle de droits de l’homme dès que nous avons une naissance alors dès que quelqu’un à tort ou à raison est interpellé par ce qui semble être une autorité, les ONG et autres assurent tout leur vacarme ?
Pourquoi quand tout un pan de société s’écroule sous le fardeau de l’indifférence nul n’ouvre la bouche ne serait-ce que pour dénoncer mais dès que tel ou tel lié pour telle ou telle raison à tel ou tel intérêt les médias parlées et écrites aiguisent alors leurs griffes… ?
Qui est derrière cette situation ?
Si le soleil a un droit sur le jour et les étoiles et la lune ont un autre sur la nuit, lequel est à même de nous dire pourquoi la couche profonde n’a le droit qu’aux éternelles attentes ?
A chaque jour son soir
A chaque nuit son aurore
De déboires en déboires
Rien ne sort de nos pores.
Je plie ton histoire
Ce père m’a tout dit
Sur la lumière, sur le noir
Sur ce qu’était la vie.
Je plie ton histoire
L’œil sur celle de cette mère
Comment ne pas l’a croire
Elle a enfanté sur cette terre.
Je plie ton histoire
Exagérée, fausse ou vraie
Qui aime doit voir et revoir
Et non tirer des traits.
Bon ou mauvais ton songe
Tu parles sans rien écrire
La vérité use le mensonge
Qui s’allonge peut dormir.
Bon ou mauvais ton songe
Ton regard n’est pas sain
Tu cèles, gènes et déranges
Avec dieu, point de malin.
Bon ou mauvais ton songe
Le passé n’est pas une base
Que la vermine ronge
Le courant a deux phases.
On fait le deuil de la liberté
Tu feras celui de ton honneur
Ne nous parle plus de fierté
Le frère a besoin d’une sœur.
On fait le deuil du droit
Tu fais celui des valeurs
Ne nous parle plus de foi
Le diable ravive ta sueur.
On fait le deuil de l’espoir
Tu fais celui du respect
Nul ne veut plus te voir
Tu restes le grand suspect.
avec tous mes respects
© Mouloudi Mustapha
Alger, le 08-08-2014
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