6 juillet 2014
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07:03
… Le silence…
le silence obscurcit
la naissance du jour…
brouille chacune de mes pensées…
isole et torture l’image
cachée au fond de mon être…
Mon rêve si tendre
Est pris au piège…
Il ne m’emporte plus
sur l’écho de ta voix
vers une terre merveilleuse
où le soleil du cœur
ne se couche jamais…
Pour survivre… je respire
Les secondes passées…
Je répands le flacon
Où tremblent nos paroles
et je ferme les yeux
pour égarer le mal
effleurant de mes doigts
le frisson de ton corps
livré à cette fièvre
née d’un songe inconnu…
Les heures maintenant
distillent une souffrance
plus noire que la chute
qui tourmente
jusqu’à délire
l’esprit accroché
à l’interrogation
plus folle que le Temps !...
Je marche et je titube
je titube et je marche
à côté de la route…
Que suis-je sans ton chemin ?...
Un rôdeur… un vagabond
qui n’a plus de visage
et cherche dans l’extrême
l’ombre de son destin…
© Victor Varjac
Antibes, le 21 avril 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits
© Victor Varjac
Antibes, le 21 avril 2000
Extrait du recueil « l’Homme Imaginaire » aux éditions MELIS
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