4 juin 2014
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De ton nom, il ne me reste
Que quelques lettres de vent,
S’effaçant même du souvenir
Que je conservais de toi
Sur le bout de mes doigts.
Sous l’arche du ciel
Je te cherche encore et te regarde
Comme une icône mariale,
Belle, inaccessible, impénétrable,
Mystérieuse vision de l’ineffable.
Il ne me reste, de ton nom
Que quelques notes en variations,
Qui comme au matin
Les images d’un rêve évanescent,
S’estompent doucement.
© Michel Bénard.
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