2 juin 2014
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Et coule la vie,
Jamais fleuve tranquille,
Le long des rives du mystère,
Trop pleine d’écueils
Et de questions sans réponses…
Jamais fleuve tranquille,
Le long des rives du mystère,
Trop pleine d’écueils
Et de questions sans réponses…
Comme le ruisseau devient fleuve
Avant de se perdre dans l’océan,
S’écoulent nos vies.
Traversant leurs tempêtes
Avant de rejoindre
L’univers et ses étoiles…
Souvent nous aurions envie
De nous reposer sur les berges,
Mais l’eau sacrée
Ne ferait que s’y dessécher
Ou s’engloutir en terre…
L’eau de la vie
N’est pas faite pour la sérénité
Pas plus pour le repos des eaux calmes.
Si elle stagne, elle meurt ;
Trop calme, elle perd tout sens
Et s’évapore dans le vide…
Nous maudissons les épreuves,
Mais elles sont l’essence de la vie
En perpétuelle évolution.
Nul ne peut grandir
Si rien ne lui est opposé…
Il nous faut mourir sans cesse
Pour que se renouvelle
Le cycle de la vie et son génie.
Eau du mouvement de la création,
La vie meurt si elle ne connaît
Les tourbillons et ses tourments.
Et s’écoule la vie
Vers l’océan des infinis.
Demeure la question du sens,
Source de toute espérance…
© Jean Dornac
Mulhouse, le 19 mai 2010
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