10 mai 2014
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Sous le poids de l’araire
Du vent vigoureux
Chante l’éther
Toile des cieux.
Le sillon bleuissant
Trace sur la nue
L’écho grandissant
Du bel inconnu.
Ciel veuf des nuées grises
Luisant tout neuf grisé de brise.
Et le vent gracieux
Religieusement au fil des heures
Sur l’azur marial radieux
Avec patience, avec lenteur,
D’un saint effleurement
Lustre et peaufine
Le vélin bleu veiné de blanc,
La tendre toile fine.
© Béatrice Pailler
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