22 mai 2014
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© Marie-Guillhemine Benoist
Sombre beauté !
Ton visage retient, Femme, Les mystères de l'ombre et de la nuit, Les chauds envoûtements. Fleur noire Qu'un indistinct désir Venu du fond des âges, S'est épris à tisser Dans d'obscures nuances : Belle es-tu ! La plus belle sans doute. Où donc est Cléopâtre ? Mes yeux te cherchent, mon regard T'interroge et les clartés surfaites Dont il se repaissait Jusqu'alors, fuient. Reste ! Ne bouge pas ! Permets Que je scrute l'aplat de ta teinte profonde, Le calme enfermement qui verse dans ta peau, L'énigme souveraine, Par excellence sombre. Oui, Ta face est une épure Et son pouvoir sur moi, Fait le partage Magique, ensorceleur De tes formes saisies. Au nom de ta couleur, de ses charmes secrets J'adule un rêve et ton absence feinte Verse, aux choses de l'Amour - Goûts mêlés qu'en mon exode de vie, Je glane pour mon cœur - De tes beautés, l'aura mélanésienne. © Claude Gauthier
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